Didus a raison, ce blog porte mal son nom, je parle de tout sauf d'auto-stop...

22 déc. 2007

Pascalou Assistance

En cas de souci ou de questions techniques, laisse-moi un message ici, j'en serai très vite informé.

Pascalou

25 juin 2007


Mon blog a changé d'adresse ! Cliquez ici pour y accéder.

10 juin 2007

Virtual Me

Cet après-midi, j'ai franchi un pas de plus dans la mégalomanie : j'ai décidé de modéliser mon personnage 3D sur Second Life, le monde virtuel dont tout le monde parle... j'avoue, j'y ai consacré deux heures, et alors ? :p

2 mai 2007

Appréhension

Tonnez plus fort, les musiciens
Vous jouez faux, mais sonnez bien
Chassez l'angoisse, le mal au bide
Partagez mes clopes, et mon pain
Ce soir j'ai mal, j'ai peur du vide
Peur de plus tard, peur de demain.

Je vais par les rues bariolées
Plongé dans le chaos urbain
Irréfléchi et spontané
Malodorant, instantané
Ce pays ne lui disait rien

La vie qui vient, la vie sans lui
Seul à Marseille, lui à Paris
Et Bonaparte à l'Elysée
Sordide est la France d'après,
Glaçant est l'avenir certain.

Il pleut dehors, mon ange passe
"No pasaran", dit-il enfin
"Je ne serai jamais très loin".
Comme un enfant, je me ramasse

Dans le lit trop grand, je m'étale.
Quand je m'endors, plus rien ne bouge
Je sens bien que la terre est sale
Ce soir encore, le ciel est rouge.

Rue Cenac, Marseille
1er Mai 2007

29 avr. 2007

Auto-Portrait


Y'en a marre de ce monde d'altruistes qui ne pensent qu'aux autres ! À la fin ! Pensons donc à nous-mêmes, pour un monde plus mieux. Hum.
Voici donc moi. Mouah. Môôâââ... Non ? C'est pas ressemblant ?

6 avr. 2007

The A-Boy - Never too far


Deuxième collaboration sous ce pseudo, énième production commune : the A-Boy sort un ouvel opus auquel j'ai eu le plaisir de contribuer.


Là encore, il m'a confié le texte, avec des consignes vagues et précises à la fois. C'est ça que j'aime avec lui : je suis libre, mais cadré.
The A-Boy voulait faire du Rap (enfin, un rap bien à lui) et disposait comme d'hab' d'une séries de samples, de beats et de sonorités à assembler. Ma mission : écrire un texte à portée politique, mais pas trop polémique — en Anglais. J'ai choisi un sujet qui me tourmente tout particulièrement, et que les gens semblent occulter complètement — et c'est justement ce qui est inquiétant : j'ai nommé la surveillance permanente et outrancière. J'en ai déjà touché mot il y a un an environ >>> [ici].

Je ne compte donc pas revenir sur cet article, écrit au tout début de la période CPE du printemps dernier. Le flicage et la censure sont toujours présents par les temps qui courrent. Le texte fait référence aux abus rencontrés en France, au Royaume-Uni et aux USA.

[My name is Joseph K. Will I ever get out of this university alive ?]

Merci, Tonio, d'avoir donné vie à mon texte. Le voici :

I'm walking down the street, innocent and relaxed
Just gettin' some food at the grocery store
They're watching, watching me, watching and even more
Observing every move I make, every breath I take
Who am I ? A popstar, a drug dealer ?
A D.A. ? A C.I.A. ? A Prime Minister ? No,
Whoever, whatever, wherever you are
Believe me, Big Brother is never too far...

As a normal citizen, I should be happy
So "Secure under the watchful eye"
'coz whatever happens to me, they will see
They will know, they will analyse and classify
My size, my weight, my skin, my DNA
Will be promptly sent to the NSA, CIA
Saved in folders and files for eternity
I have not to worry, they will always find me

I just can't get lost, even if I want to
Now it's no use to try and play Peck-a-boo
My town's ruled by treason and treachery
Friends are getting less and less trustworthy
The law is such, that they should denounce me
If I disapprove of their shit, if I disagree
If I declare that America should react
And fight against W's Patriot Act

What shall I do ? Get in, or flee like an old dog ?
I've already made that choice, anyway,
Coz' I tell my secrets and stories on my blog,
And my webcam keeps an eye on me every day
I gav'em everything they need to peer into my life,
My house, my bed, my bathroom, my car,
What I do, what I say, when alone with my wife,
I made sure Big Brother would never be too far

Have they gone crazy ? Everyone around me
Sounds happy to sell proudly their ID
To be watched and controlled by CCTV
To have their kids suspected by the age of three

Freedom, finally, is a merchandise
Privacy's a business, not a right anymore
I had time to grow up under the watchful eye
Is it 2007 or 1984 ?

25 mars 2007

SummerTime


Le 21 Mars 2007, au matin du premier jour du printemps de notre année de grâce électorale, j'ai réalisé, avachi dans mon amphi, que j'assistais depuis deux ans à des cours qui ne m'intéressaient qu'à moitié, le tout pour atteindre un but qui ne m'enthousiasme pas — ou plus : l'enseignement.
Je vous passerai les détails sur ma guerre avec mon secrétariat pour obtenir qu'ils retrouvent mon dernier partiel, qu'ils avaient perdu. Passons les murs qui s'écroulent, le manque de budget, l'anonymat complet, le fait que le département d'anglais est peuplé des gens les plus mous et méprisants, les plus conservateurs et égoïstes, bref, les moins intéressants de cette fac pourtant fréquentée par des gens majoritairement sympa, engagés, hippies, fumeurs, artistes, drôles...
Cette fois, c'est dit : j'adore ma fac, mais je n'ai rien à y faire en tant qu'étudiant, je vais droit dans le mur, et je n'ai jamais voulu faire ça, de toute façon. La fac a été un moyen, après mon bac, de prolonger ma planque douillette et de me masquer ma trouille monstrueuse de me jeter dans le marché du travail. Mais ça suffit : je ne peux pas rester toute ma vie à l'école, même de l'autre côté du bureau.
Écœuré et un peu perdu, je me lève discrètement, prends mon sac, et me dirige vers les portes du fond. La première refuse de s'ouvrir, chaque fois que j'appuie, elle fait un boucan du tonnerre, la honte s'empare aussitôt de moi. Je me dirige vers la deuxième porte, qui présente la même résistance. Le destin s'acharne, je force un peu, y'a pas de raison qu'elle s'ouvre pas, cette putain de porte.
"Essayeriez-vous de nous enfermer tous, Monsieur ?" demande la voix de la prof dans le micro. Honte. Joues rouges. Ne pas se retourner. Je force, la porte s'ouvre, je fuis à l'air libre. Si je n'avais pas arrêté de fumer, je m'en grillerais bien une. Tant pis.
[...]

Je vais toujours à la fac. C'est sympa et pratique. Adroitement piraté, un PC de la B.U. devient un bureau idéal avec accès web gratuit et illimité. Le café est à 50 centimes. Voilà mon QG pour me reconvertir. Suivant les conseils de J, je me renseigne sur le TOEIC, examen qui me permettra d'astester de mon niveau de rosbif auprès de n'importe quelle entreprise. Ca fait très bien sur un CV.
Mon CV, ça, j'en suis fier. Il est beau et sobre, un peu vide, car mon expérience professionnelle est quasi-nulle. Mais je sais me mettre en valeur. Je n'ai pas non plus rien fait en deux ans. Il me faut aussi reprendre le chemin de l'auto-école. Abandonner le permis comme ça, c'est trop bête. Je ne compte pas avoir de voiture pour autant. Mais le permis peut toujours servir.
Une branche qui m'intéresse est le telemarketing. Être téléconseiller ou hotliner, voilà qui me brancherait. Je le fais déjà à l'écrit avec mon site Tobi, alors pourquoi pas au téléphone ? Trouver un job où mon savoir-faire servirait à quelque chose : telle est l'idée.
Je ne sais pas jusqu'où j'irai, mais des choses vont changer ce printemps.

À suivre.

15 févr. 2007

Réponse publique à "HH"


"Je viens de censurer un commentaire pour la première fois de ma vie... dur dur, quand même. J'ai horreur de faire ça, mais "TROU DU CUL" me semble ne pas correspondre à l'idée de remarque constructive que je vous demandais de bien vouloir laisser, sans m'insulter. Je vous avais prévenu, vous voilà censuré.
En revanche, moi, je peux vous dire que vous n'êtes qu'une fiotte (toute homophobie gardée), qui n'a même pas les couilles de laisser une adresse, un blog, une identité, ou une réponse construite et polie. C'est votre droit, bien sûr.
Mon droit, c'est de faire fermer leur gueule aux fachos illettrés et lâches, qui m'insultent gratuitement.Vous avez perdu le droit à la parole sur ce blog, jusqu'à nouvel ordre. Pour le récupérer, je ne vous demande même pas des excuses, mais un vocabulaire poli et un discours un peu construit. Sinon c'est la porte. Vilain garçon."


C'est en ces termes que je réponds à "HH", un inquiétant individu qui n'a pas le courage d'en dire plus long sur lui-même, ou sur son opinion. C'était dans les commentaires de mon article sur mes cyber-manifs. Les internautes sont de plus en plus mal éduqués.

16 janv. 2007

Braillerie - Copacabana


Hier soir, après le repas, mon frère et moi avons fait un peu de musique. Pour ceux qui ne le connaissent pas, mon frère sait jouer de la guitare (euphémisme). Et comme l'ordiateur de Papa était à côté, avec son micro et sa webcam, nous avons décidé d'improviser un enregistrement de cette chanson que nous aimons beaucoup, et que nous avons arrangée de façon très "Bossa" – il faut savoir que l'original rappelle un peu "La croisière s'amuse" : American Kitsch 70s, à mort. Nous avons ensuite rajouté quelques instruments et voix, pour faire les chœurs.
Sympa, la musique en famille.

Pour la petite histoire, j'ai entendu cette chanson pour la première fois dans une scène assez touchante de la série "Friends", timidement interprétée par Rachel. Dédicace à ma sœur...

Copacabana --- Télécharger

14 janv. 2007

Ma première cyber-manif...


Non non, rassurez-vous, j'ai une vie réelle aussi. Mais quand le FN investit Second Life, dont je suis citoyen, je me dois de réagir. Cette joyeuse bande de fafs dispose en effet d'un stand dans le monde virtuel. La communauté francophone a réagi assez vite, et certains ont acheté le terrain voisin, qu'ils ont barbouillé de slogans anti-FN, et de photos de J-M affublé d'une moustache évocatrice. Ineptus et moi sommes venus participer.
Un manfestant sympa nous a distribué des pancartes, et nous avons commencé à... heu... défiler dans l'espace du FN. On a un peu poussé les "agents de la sécu", qui ne pouvaient pas faire grand chose ; et l'on a crié – ou plutôt écrit – notre désaprobation quant à la présence du FN dans Second Life.
Vu que dans le monde virtuel, la force physique ne sert à rien, les miliciens sont bien emmerdés, ils ne peuvent pas nous donner de coups de matraque, ou en tout cas, nous sommes aussi bien équipés qu'eux. En revanche, le proprio peut vous virer de son espace en un ou deux clics... et là, faut attendre un moment pour revenir. C'est moins violent, mais nettement plus efficace – j'ai moi-même été éjecté plusieurs fois. On a bien vu un manifestant qui tapait un skin avec une pancarte, mais c'était plus symbolique qu'autre chose, car ça n'a pas d'effet sur son perso, sinon de le faire reculer d'un mètre ou deux.
De temps en temps, il y a trop de monde, et le serveur du FN sature, les mouvements sont ralentis à l'extrême. Ca donne de beaux instants un peu figés, comme un repos au milieu du flot de mots qui s'affichent en bas de l'écran, les arguments, les discussions, les insultes... qui l'eût cru, le brouhaha existe aussi à l'écrit.
Je préfère de loin les vraies manifs, mais là où l'ennemi sévit, il faut l'attaquer ! En tout cas, la politique du futur nous promet des situations cocasses.

Braillerie - Le musicien


Celle-ci est un peu spéciale : c'est une compo commune à Tonio et moi. Il avait fait un petit nombre de samples très réussis, mais qu'en faire ? Alors il m'a appelé pour le texte, et j'ai... "rappé" dessus, si l'on peut dire. C'est l'histoire d'un musicien qui vit dans un village de sourds, et tout le monde le maltraite. Alors il s'en va autour du monde, vu que dans les chansons le pétrole ne coûte pas cher...

Le Musicien --- Télécharger

3 janv. 2007

Cyber-Glauque

C'est monstrueux ce que les gens font sur le web... consternant. Vous connaissez Second Life, je suppose ? Si la réponse est non, cliquez ici pour une explication.
Second Life, je commence à connaitre un peu, je m'y balade de temps en temps en la compagnie d'un ami dont je préserverai l'anonymat. Il apparaîtra donc sous son nom d'emprunt, son pseudo, comme moi d'ailleurs. Lui, c'est Ineptus Hotger, moi, je m'appelle Boris Carbetta dans Second Life. Si j'ai stabilisé mon apparence depuis un petit bout de temps, Ineptus, lui, n'arrête pas d'en changer, et comme il a un sens de la provoc' assez poussé, il se balade souvent sous des traits assez malheureux, kitsch ou même immondes. Ces derniers temps, c'était plutôt la drag-queen que même Moulin Rouge n'aurait pas osé vous sortir (j'essaie de ne pas juger ni trop analyser) ; alors que de mon côté, je conserve en général mon look de minuscule lycéen androgine, un peu gotho-pouf, un cigare au bec (ou un pétard, au choix). Me voilà ci-contre, méditant paisiblement au bord de la piscine d'un gros cyber-bourge, qui n'était pas chez lui.
J'étais en train de faire autre chose, cet après-midi-là, quand Ineptus Hotger m'annonce sur MSN, sans autre précaution : "je viens de me faire violer". Devant cette sentance, je réfléchis 2 secondes, et il m'apparaît évident que le drame s'est déroulé dans Second Life, connaissant mon ami, et pouvant difficilement concevoir une telle scène dans le monde réel. Mais devant mon air dubitatif, Hotger m'envoie la capture d'écran ci-dessous : un homme de bonne taille, bien vêtu, lui faisait subir une chorégraphie peut-être pas obscène, mais sans équivoque. "Comment ça t'est arrivé ?" demandai-je fébrilement. "Ben..." me répond-il, "le Monsieur m'a dit de cliquer sur la sphère bleue, et j'ai pas réfléchi... c'est amusant."
Amusant, oui. L'homme réel qui se cachait derrière ce bonhomme virtuel ne savait sans doute pas que c'était un autre gars qu'il était en train de sauter par procuration... il retirait pourtant un plaisir évident à l'idée que ses pixels culbutaient ceux d'une personne réelle, quelque part sur Terre. Ayant par la suite connu le même sort qu'Ineptus, je peux vous dire que je me sentais pas bien du tout devant mon écran. Enfin, si ça vous arrive, il suffit de cliquer sur "stand up" en bas à gauche de l'écran.
Rassurez-vous, il y a aussi des trucs très sympa, dans Second Life, si vous traînez dans des endroits corrects.