Didus a raison, ce blog porte mal son nom, je parle de tout sauf d'auto-stop...

6 nov. 2006

Hi, Teacher !


Petite caricature de ma prof de littérature Brittanique, réalisée sous le manteau pendant son heure de TD. Passionnée et passionnante, cette Londonienne pur sucre, férue de théâtre à l'anglo-saxonne, fait partager à grands gestes et petites astuces son enthousiasme pour le vieux Shakespeare. En fait, quand je regarde de plus près, je l'ai assez enlaidie, et puis elle a l'air antipathique sur mon dessin... Sorry, Miss

Couize


Je vais baisser dans votre estime à tous, mais j'ai décidé de faire un de ces quizz infâmes qu'on trouve sur la toile, vu que ma sœur m'a proposé d'essayer le même questionnaire qu'elle... et comme toujours avec ma sœur, il y a la petite étincelle en plus, puisque ce quizz est quand même bien plus marrant que les autres. Tant pis pour vous, j'y vais...


1°) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne:
"l'aigo remplaço lou vent"... ils fonchent, les parents, avec leur poésie en occitan qui traîne !

2°) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
Minuit.

3°) Vérifiez:
23h52, m'enfin je vais par tarder, j'ai cours et je suis pas très frais depuis hier soir.

4°) Que portez-vous ?
Rien, pourquoi ? Arf, je blague : mon unique Jean un peu fashion (H&M, tout ça...), un pull taché du vin d'hier soir sur le ventre, et des chaussures qui appartiennent à l'ami d'un ami que j'aime un peu trop.

5°) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Le blog de ma sœur, of course. What else ?

6°) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?
Minouche qui miaule sans savoir pourquoi, comme son défunt mari avant elle. Je crois qu'elle lui rend hommage. Et une soupe non-identifiée des années 80 sur RFM, la radio des camionneurs. Je vais dancer virilement sur ce tube dont le nom m'échappe encore : "I wanna know what love iiiiiis... I want you to tell meeee..."

7°) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait ?
J'ai bu chez la sœur d'une amie, dans un salon rempli d'amis à moi qui se connaissaient tous entre eux va savoir comment. Le monde est minuscule. J'ai dansé avec Agnès, mais sans me lever du canapé.

8°) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Non. J'étais pas seul. Faut pas rêver trop fort quand y a du monde à la maison.

9°) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Devant le blog de ma sœur, en lisant ses réponses à ce même questionnaire.

10°) Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Trop de choses, des tableaux provenceaux, des cartes en relief, une pendule en plastique, des étagères entières de CD de classique... c'est tout. J'avais jamais observé la salle à manger familiale comme ça.

11°) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Le dernier album de Tété, "le sacre des Lemmings", que je refuse de télécharger. Je l'achèterai plutôt demain avec mes économies du mois. Donc, si je deviens richissime, ce sera plutôt... un soin du corps + épilation + des fesses de rêve avec la chirurgie esthétique. Pitié, arrêtez-moi.

12°) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
D'abord, bizarrement, c'est "que vous AVEZ vu". Hé oui. Le dernier film, c'est "Bamako", au Mazarin, à Aix, à l'occasion des "nuits d'Amnesty", avec des amis. C'était instructif. Mais j'ai failli voir "Moulin Rouge" aujourd'hui, en DVD. Puis j'ai pas eu le temps. Un jour j'y arriverai, parce que c'est mon genre de films, me dit-on.

13°) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Un vieil homme à vélo, au MILIEU de l'autoroute. J'ai eu peur pour lui, c'est dangereux, j'espère qu'il est toujours vivant.

14°) Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Sympa, mais je me dévoile trop.

15°) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
Dans une pièce de Molière, y a un gars qui s'appelle Clitandre. C'est un nom obscène, je trouve.

16°) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Je ne sais pas, mais pas Julie, y'en a trop. Juliette, ça parait vieillot comme ça, mais c'est BEAU, ça remonte tout de suite le niveau.

17°) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Peut-être Samuel, c'est très beau comme prénom. Et tous les gens se demanderaient "est-ce qu'il est juif, votre enfant ?", et je rirais bêtement.

18°) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
Oui, un pays anglo-saxon, Grande Bretagne ou USA. Ou alors être instit au Sénégal.

20°) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
C'est vrai que ça veut rien dire, cette question, ma sœur a raison. Si je devais changer quelque chose... c'est égoïste, mais je ferais en sorte d'être différent, de pas être comme aujourd'hui : le bon ami de tout le monde, mais l'amant de personne. C'était la minute dépressive, y a un quota obligatoire.

21°) Aimez-vous danser ?
Oui, mais bourré c'est plus facile. Je suis heureux et fier d'être maigre et désarticulé.

22°) George Bush ?
Sérieusement, je me ferais bien une bouffe avec lui, il a l'air drôle et sympathique avec sa voix de Donald Duck. Mais il est BENÊT au possible. En fait, c'est plus un couillon qu'un mec vraiment méchant : le problème, c'est qu'il a la télécomande.

23°) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Les infos, en passant. Je ne regarde plus la TV, depuis que j'ai Internet. Tant mieux, ou tant pis.

24°) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Amélie... Clémence, qui a déjà fait des questionnaires, mais pas des comme ça. Et elle ferait des réponses sympa, je pense. Et JulienDirect, le jeune militant d'extrême-droite, dont je m'applique, avec l'aide précieuse de mon ami Didus, à pourrir la vie cybernétique depuis quelques semaines. S'il reçoit des mails de Phillipe de Villiers qui fait son coming-out, je décline toute responsabilité. Ce n'est pas non plus ma faute s'il est abonné à des NewsLetters pour transexuels maghrébins. Désolé de finir de façon aussi politisée. Et puis sinon... je ne vois pas de quatrième personne pour ce questionnaire. Aurais-je l'esprit de contradiction ?

30 oct. 2006

Mes petits boulots, suite et...


Ceci est mon 51ème article, comme le pastagas. Hum. Voici donc, sous vos yeux médusés comme des radeaux, l'avant-dernière illustration du "guide de la consommation responsable" que font des amis à moi, et dont l'illustration et la mise en page m'ont été confiées.
Je devais ici représenter une réunion d'AMAP, Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, où les gens se retrouvent pour des traffics de légumes bio et équitables plus ou moins louches, puisqu'il n'y a pas d'intermédiaire nommé Carrouf ou Champion pour réguler tout ça.
Sachez que si les "AMAPiens" représentés vous semblent plus abstraits que le reste du tableau, s'ils sont plus ou moins assexués et que leur couleur de peau, tout comme leur horizon culturel, est indéfinissable ; c'est pour pouvoir toucher absolument n'importe quel humain. Je me refuse en effet à mettre, plein de démagogie, des gens de toutes les couleurs, souriants et main dans la main, avec le noir, le jaune, le juif et le gay, pour bien montrer que chez nous on est pas racistes, et que toutes les "minorités" sont représentées, tout ça... de toute façon, on en oublie toujours. Alors, c'est pas compliqué : soit je mets tout le monde, soit je ne mets personne. Soit il y a TOUTES les couleurs, soit il n'y en a pas vraiment.
Et puis, ça demande des combinaisons d'encre nettement plus coûteuses, de mettre toutes les couleurs ! Je vous raconte pas comme ça coûte cher, la diversité... ;-)

19 oct. 2006

Peau neuve


Bien, quelle productivité ! La qualité, c'est autre chose... mais quatre articles en trois jours, ça en fait ! D'habitude, j'écris moins, et mieux. Mais les derniers jours ont été assez mouvementés. L'agonie de mon chat, son décès et son enterrement dans le plus beau coin de nos terres (sans rire, c'est super beau, le soleil couchant rougeoie tous les soirs, la campagne verdoie et le ciel bleupastelloie, on y mourrait bien) ; et l'envie de chantonner pour penser à autre chose... tout ça a grandement stimulé mon besoin d'expression. Désolé pour ma violente (et interminable) dissertation sur la mort, j'ai tendance à penser tout haut ce que je dis tout bas. Non, c'est pas ça ?

Après ces petites émotions, on fait peau neuve, à commencer par mon blog, aux couleurs plus en phase avec mes convictions. Tobi, la mascotte de ma petite entreprise, a subi de ma part un petit lifting à la demande de mon associé, Didus-Ineptus. Plus simple, plus flashy, le petit rat en a presque l'air diabolique, lui qui croque innocemment les pommes arc-en-ciel (enfin plus trop arc-en-ciel de nos jours).

En plus, j'arrête de fumer, je viens de le décréter. Ne croyez pas que j'ai une volonté de fer, je n'en ai aucune ; mais je suis assez peu victime de l'accoutumance, et je peux m'arrêter facilement : au printemps dernier, je n'ai pas fumé pendant deux mois, sans forcer. Pourquoi j'en parle sur mon blog ? Hé ben le deal, cher lecteur, c'est que si tu me croises avec une clope au bec, tu peux me faire la morale en toute connaissance de cause ! La blogosphère peut donc aussi servir de témoin pour les promesses délicates. Qui l'eût cuit ?

En tout cas, rassurez-vous, je ne ferai jamais la morale aux fumeurs, les pauvres ont déjà suffisamment de galères à venir avec l'augmentation des tarifs et le renforcement des lois anti-tabac. Je ne vais pas me mettre à les regarder avec l'œil moqueur et méprisant du récent converti.

C'est reparti pour la suite.

Braillerie : Daria


Pour me changer les idées après l'enterrement, j'ai décidé de faire une petite braillerie que je voulais faire depuis longtemps : une reprise du Générique de la série Daria, un excellent cartoon, cynique à souhait mais assez touchant parfois.

Le résultat est plutôt brouillon, surtout en raison de la mauvaise qualité du son, mais j'ai utilisé un petit logiciel bas de gamme... alors ne l'écoutez pas trop fort, parce que ça grésille ! M'enfin, j'aime bien, ça me détend, et la mélodie est originale. Hommage à mon chat, un grand cynique à sa façon. :-)

Bises et à très vite.


Daria Theme Song --- Télécharger

18 oct. 2006

Ca y est.

Mon chat n'est plus. Pas de détails, pas de sermon dramatique, c'est nul. C'est simplement l'histoire d'un chat de gouttière malade, malheureux et fou, qui a eu la bonne idée d'échouer sur notre terrasse. Il a vécu chez nous plus de dix ans de bonheur, a invité sa femme, a probablement une bonne centaine de descendants dans le village à l'heure qu'il est. Et avec autant de gènes qui traînent, on ne meurt jamais.

À très vite pour des choses plus joyeuses. Ami visiteur inconnu, sache que ce blog parle en général d'autre chose.

15 oct. 2006

La mort et moi

Petite pause. Petit froid dans l'assemblée, entre tous les "moi" qui sont en moi. Il y a un sujet que j'évoque trop peu, parce qu'il est tabou et c'est assez normal. Tant mieux, au fond. C'est la mort.
J'admire et je crains ces gens qui prennent la mort avec philosophie, la mort comme une nécessité, comme "pas un drame", comme un "c'est la vie"... justement pas, bande de rats ! C'est tout sauf la vie. J'en ai personnellement une trouille monstre.
Tout le monde aime aborder la mort, elle fascine et fait rêver comme un Da Vinci Code servi bien frais. Elle a des côtés mystiques, religieux, philosophiques, surnaturels...
Ca, c'est bon pour les vivants qui tentent de la concevoir. Mais la mort, c'est inconcevable, et c'est tout. Peut-on concevoir le néant ? Non, puisque nous sommes quelque chose. Le néant, le vrai, est inimaginable, puisqu'il ne prend pas de place, puisqu'on n'y peut coller d'image, de bruit ou de sensation. Réfléchissez : tentez une seconde de concevoir le néant. Votre cerveau s'emplit d'images, de concepts, de couleur noire pour certains... Mais tout ça, ce n'est pas le néant : votre cerveau tourne, vous voyez des couleurs, vous vous focalisez sur des idées, sur QUELQUE CHOSE. Et puis vous avez faim, l'heure du repas approche, et vous vous en foutez un peu au fond, alors vous allez nourrir votre corps et votre tête de choses un peu plus consistantes. Le sujet évité avec élégance, passons à table.
Pour connaître le néant, pour connaître la mort, votre cerveau devrait s'arrêter de tourner, tout simplement et complètement. Le rien, le vrai, semble ne pas exister, logique d'ailleurs, c'est là-même sa définition. Nos langages eux-mêmes évitent le sujet : le mot "rien" vient du latin "res", qui signifie... chose. Dans toutes les langues, le néant se conjugue au singulier : "il n'y a pas d'étoile", "aucun homme n'y pense"... nous manquerait-il un troisième nombre, ni singulier ni pluriel, pour désigner le néant ?
Et puis, si le néant est vraiment un néant (c'est à dire qu'il n'est pas, vous suivez, arf), alors nul besoin de mot pour le définir, et "rien" perd tout son sens, car c'est déjà un mot, et un mot c'est déjà trop. En fait, on ne peut définir le "rien" que dans l'absence de quelque chose de bien existant. Si l'on dit qu'il n'y a rien, c'est bien qu'on attendait quelque chose, pas vrai ?
J'imagine parfois la mort comme un film qui s'arrête, mais c'est trop facile : après le film, on se lève et on sort du ciné en discutant allègrement avec les voisins. Rien de tel au programme de la non-existence.

On tourne en rond, en parlant de ça, parce qu'on ne peut pas en parler et qu'on ne pourra jamais en parler vraiment ; c'est mathématique. Expliquer la mort à un vivant, c'est comme expliquer les couleurs à un aveugle. Et le linguiste que je suis réalise avec dégoût la totale inaptitude de nos mots à définir des trucs aussi simples : on ne peut comprendre tant qu'on n'y a pas goûté. Et la mort, on n'y goûte pas impunément. Bref, si tout ce qu'on peut dire est inutile, alors fermons-la.

Tout ça pour vous dire que mon chat semble sérieusement en fin de vie, que lui-même n'a pas vraiment réfléchi à tout ça, mais il crèvera un jour et ça me perturbe. La mort, je ne l'ai jamais approchée. J'ai fait mon premier enterrement il y a un peu plus d'un an, sans vraiment comprendre. Cette chère tante que je connaissais si peu, et que je devais avoir vue moins de dix fois en dix-sept ans... Je me suis transformé en fontaine quand j'ai saisi qu'elle était dans la boîte en bois qui passait dans l'allée de l'Église. Va comprendre. Mon chagrin venait non pas de la subite absence de la défunte, mais de la douleur des vivants autour. Les vivants ! Encore eux !
Ma grand-mère, très âgée, nous a fait, il y a deux Noël de ça, une crise d'asthme effrayante, et j'ai réalisé immédiatement que je n'étais pas prêt la voir partir, ni elle, ni personne en fait. Je m'inquiète quand Maman est trop souvent malade, même si ce n'est qu'une petite nausée qui lui coupe l'appétit. Je flippe dès que Papa prend la voiture, parce qu'il oublie systématiquement la ceinture. J'en viens à espérer secrètement qu'il se prenne un PV. :-) Il y en a d'autres comme ça qui m'inquiètent, je ne vais pas vous faire la liste.
Étant le tout dernier de la famille, et pouvant probablement me targuer de la meilleure santé, je me sens condamné à voir disparaître ceux qui m'entourent, les uns après les autres, et pour certains dans un délai beaucoup trop court. C'est tout simplement hors de question. Je ne vais quand même pas faire le coup à mes parents de mourir avant eux ; ce serait gonflé, mais moins douloureux pour moi. Je ne m'y fais pas.

Mettons tout ça en stand-by ; je ne pense pas non plus à la mort toute la journée, mais ça traine dans un coin du crâne. Je voudrais juste dire à tous ceux qui prennent la mort avec calme et stoïcisme, qu'ils sont tout simplement inhumains de ne pas paniquer devant le néant. Si l'on a un minimum d'instinct vital, et si l'on est pas assez niais pour croire à une vie après la vie (je vais trop loin, là, je le sens... yark yark), on flippe devant l'inimaginable, l'impossible. Le vide.

Je voulais vous trouver une illustration de la mort, mais telle que je l'imagine (ou pas, plutôt), la mort ne s'illustre pas. Alors, en voici un petit aperçu avec pas d'illustration du tout. C'est drôle, hein ?

27 sept. 2006

Minibus

Vous les avez sans doute vus circuler dans Aix-en-Provence, si vous êtes du coin, et d'autres villes ont sûrement investi dans ce genre d'aquariums à roulette... enfin je les trouve assez jolis donc chut. J'ai voulu revisiter le look de ces transports de proximité, avec des formes plus anguleuses, et des surfaces vitrées plus envahissantes. J'avoue, mon toit vitré en forme de cercueil est un peu osé. Zoom zoom...

25 sept. 2006

Architecture


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Après la voiture, la maison (matérialiste, moi ? Jamais !). Elle est d'un style colonial-Louisiane assez laid, mais c'est plus simple à construire comme ça. Je me suis même aventuré, pour la virtuosité de la chose, à faire des colones de style "Antique" du plus mauvais effet, mais enfin c'est quand même une sacrée dentelle ! La cheminée qui dépasse, tout ça... Que du bonheur à Springfield !
Et l'espcèce de boîte à clef, ci-dessous, c'est une tentative d'architecure moderne bizarre, on dirait le collège de Peyrolles ! M'enfin...

24 sept. 2006

Infographie



Bon ! Après toute cette musique pendant l'été, je me suis rendu compte que ça manquait d'images faites "maison" ces derniers temps. Alors je me suis remis à dessiner, enfin, si l'on veut. Je me suis un peu initié à la 3D.
Je vous présente mon prototype, la ScalouCar !
[Cliquez sur les images pour Agrandir]
La voici sous toutes ses coutures, elle n'est pas pudique, elle dévoile volontiers ses dessous... ça me fait penser que j'ai oublié de modéliser un moteur, c'est un peu vide sous le capot ! Tant mieux, au fond : ce sera une voiture sans moteur, qui se déplacera avec un peu d'amour et d'eau fraîche. Utopie... Elle est verte comme mes convictions.
Je l'ai faite en une nuit. Je me ruine la santé, c'est vrai. Mais je me suis fait 'achement plaisir !
Vous allez me dire, il manque aussi les roues, mais ça c'est pour pas qu'elle s'échape, la vagabonde.
Comment je l'ai faite ? Voici une bonne nouvelle pour vous tous : Google vient de lancer un petit logiciel de modélisation 3D, gratuit, léger, et ultra-simple ! Y'a même un petit tutorial génial pour apprendre. Il existe pour PC et pour mac, ce qui fait toujours plaisir, et il est à télécharger ici.
Je vous le conseille vraiment, il est super et il marche même avec les pires ordis vieux, lents et bogués.
Moi, je vais me coucher.

11 sept. 2006

Dernier petit bruit de mon été...


Un morceau dont Antoine croyait avoir perdu l'enregistrement, à mon grand désespoir... puis il l'a retrouvé, et la vie est douce et rose. Oui, il m'en faut peu. Voici probablement le dernier extrait musical de mon été 2006 : nous avons repris un soir, très tard, ce morceau du groupe Venus, "Hapiness", aussi simple que bien écrit.
"Nous", c'est Antoine, Claude (son papa) et moi... sans le petit frère, hélas : le petit bassiste devait se lever tôt le lendemain... Antoine démarre au piano, je le suis en chantant un peu faux au début. Le premier refrain passe bien, et au couplet suivant, la guitare du Papa vient épouser le piano du fiston : une harmonie comme je les aime. Au plaisir, les amis.

Hapiness --- Télécharger

4 sept. 2006

Une braillerie pour la rentrée



Nous revoici, un peu plus frais, pour reprendre la Septembritude. Et une rengaine me trotte dans la tête, un truc affreux tellement ça trotte. Alors, longtemps, plusieurs fois, j'essaie de l'enregistrer, mais la batterie me fait défaut, c'est évident : le rhytme, c'est pas toujours mon fort, pas vrai Thomas ? Alors je demande à mon petit pote Clément, qui se débrouille super bien, de me faire une petite beatbox, mais il refuse, un peu gêné, "pas sur commande"... je lui frappe la tête contre la table, et il accepte à contre-cœur. (est-ce que je blague, ou... ? Ben regardez la tête de Clément et vous verrez bien).
Après un bon après midi, je travaille seul sur cette beatbox, et à 5h29 du matin, l'ultime tube de Michael, la B.O. des 80s et de Vice City, est plutôt reconnaissable. Olé. Vous voulez du café ? Sylvain va se lever pour travailler, et moi, j'ai fini ma nuit. J'ai un peu honte quand même.
Merci, Clément, pour ta Beatbox irremplaçable.

"Billie Jean" --- Télécharger

21 août 2006

Une braillerie pas comme les autres...

... parce que celle-là, je ne l'ai pas faite tout seul ! Au sax, Antoine, à la basse, son 'tit frère Thomas, à la gratte, leur pôpa, Claude ! Pis moi au piano/braillements. Nous reprenons humblement l'un de mes morceaux préférés au monde, Ska et Jazz à la fois : Englishman in New-York, de Sting ! Bonne écoute, braves gens.

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17 août 2006

Et de quatre ! (expériences malheureuses)




Comme j'ai toujours un travail de titan à faire, j'ai voulu me démultiplier pour me répartir les tâches, mais mon processus de séparation n'est pas encore très au point, en plus, ils s'aiment pas entre eux, ils sont pas partageurs ; c'est gênant pour des gens collés ! Espérons qu'ils finissent par se bouffer les uns les autres...

Et de deux




Voici un second article qui va sérieusement manquer de contenu : c'est normal, c'est les vacances. On va dire que c'est de l'art.
C'est juste que j'ai pris quelques photos sympa, j'en ai choisi une ou deux à vous montrer, parce que, quand même, avec le programme photomaton-webcam qu'il y a sur l'ordi de papa, y'a plein d'options vraiment sympa pour traffiquer son image en direct, pendant même que la webcam filme.

Me voici "PopArtisé", puis "crayonnisé", et enfin... vraiment, j'ai omis de vous parler de ma relation incestueuse avec mon jumeau imaginaire ? Non, je blague, en fait, nous sommes des triplés, mais mes parents ont toujours souhaité cacher l'existence de mes deux autres frères, siamois par le visage... c'est pour moi, ces messieurs en blouse blanche ? Déjà ?

[L'astuce technique : le mode "mirroir" en direct, qui fonctionne pendant que ça tourne ! Ca évite les montages photoshop interminables. Par contre, c'est très dur de positionner ses lèvres tout en étant de profil, faut pas bouger, hein, c'est pas facile ! Quoi ? Oui, je me sens un peu seul.]

30 juil. 2006

... retour. Ben merde alors.


>>> ... je m'élance et je tombe de haut, je suis sur le cul, enfin sur ma chaise, enfin c'est mon cul qu'est sur la chaise, vous saisissez ? Non, pas par là, ça fait mal... pardon. Je sors. Hum.
Je suis sur le cul parce que je n'ai jamais laissé mon blog en plan aussi longtemps. Et que j'ai un peu la flemme de tout vous raconter ; j'en peux plus de passer mes jours et mes nuits devant cet écran, à vous raconter ma vie, surtout que ma vie est justement beaucoup plus intéressante quand je ne suis pas en permanence scotché devant mon écran. J'envisage d'engager une secrétaire pour faire mon blog à ma place. On verra ça plus tard.
Bon, puisque vous y tenez tant, et que vous insistez, je me vois obligé de vous raconter quelques trucs en quelques mots :

Avion
Lumière
Midges
Gras du menton
Rire
Verdure
Bière
Anglais bérichon
Panne
Autisme
Amitié
Amour-tié (un mot superbe pour parler d'un truc affreux)
Jazz
Rattrapage
Pneu crevé
Boris Vian

Voilà, c'est un peu décousu et pas du tout dans l'ordre, mais ça peut vous donner des idées de poésie, et vous rendre curieux, vous faire croire que j'ai une vie passionnante. Quelques images pour la route : http://randoecosse.free.fr/
En fait, j'ai plus trop envie de vous raconter les choses comme ça, je préfère parler en direct, sur MSN (scalou@goowy.com), sur Skype (je sais plus, vous avez qu'à me donner votre pseudo à vous) ou devant une bière (n'importe où). Y'a pas de saison pour l'apéro, que je sache.
Il n'est pas question d'arrêter ce blog, mais de trouver de quoi le remplir de temps en temps. Et bizarrement, quand on revient de 15 jours en Écosse et de 5 jours en Normandie, on a vécu des choses extra, mais on a pas forcément grand chose à raconter.
J'ai envie de vous voir, c'est tout. Ca s'adresse à certains qui se reconnaîtront, mais tout le monde peut (et doit) le prendre pour soi.
À plus tard.

30 juin 2006

Départ...

Bon, pas de discours mégalo-sentimental, pas d'image non plus ; juste une bise à tous ceux qui me font l'amitié de visiter mon blog de temps en temps. Je pars en Écosse pour deux semaines, je reviens le 16 juillet. 15 jours de rando dans les "hauteurs" de l'Île, avec deux potes et un troisième larron qui deviendra sûrement un pote vu qu'il paraît qu'il est gentil.
Bizarre, il y a deux ans, j'ai fait la découverte qu'il y avait loin d'ici des gens extra, et je pensais pouvoir quitter sans souci ma région monotone. Mais l'année qui a suivi m'a fait chaque jour rencontrer des gens extra à deux pas de chez moi, il suffit de creuser un peu. Alors finalement, je pars en sachant que c'est bien ailleurs, mais aujourd'hui je ne peux plus partir sans laisser un bout de mon cœur dans mon vieux pays de fachots. J'hésite entre le soulagement en pensant à tous les connards de ce monde à qui, grâce au destin, j'échapperai ; et le regret en pensant à tous les gens géniaux que je n'aurai jamais la chance de connaître. Un peu confus, tout ça, mais je me comprends.
Il est minuit et quart, et la journée ne fait que commencer. Je vous raconterai, promis, ces quinze jours. Rempli d'une espèce d'espoir et de curiosité, je vais me coucher, et dans quelques milliers de scondes, le réveil sonnera.
Je pars et je m'élance... >>>>>>>

25 juin 2006

Mes petits boulots - Suite


Voici un autre dessin de ma série pour ce petit "Guide pratique sur la consommation responsable" dont j'ai parlé un pau plus bas.
Cette fois-ci, pas de point d'interrogation, mais une hésitation : "je le fais ou je le fais pas, cet effort, ce petit geste ?"
Pour faire passer l'idée à (à peu près) tout le monde, je propose une situation que le blaireau moyen connaît parfaitement, et que le bourgeois bohême connaît aussi d'ailleurs : "je prends cette sortie, ou je continue ?" Est-ce que, pour éviter les bouchons par exemple, je prends cette alternative à ma confortable MacDautoroute à quatre voies bien tracées ? Ce petit chemin tortueux qui demande de réfléchir un peu plus ?
Les démonstrations par analogie, c'est plutôt éducatif, je trouve. Si on arrive à mettre les gens en face de leurs contradictions (enfin pas moi, j'ai pas de contradictions, bien sûr), le mécanisme se déclenche et qui sait ce qui peut arriver ! Et pis moi, j'ai toujours adoré pousser le caddie de Papa à fond la caisse dans les rayonnages, vrrrrououuum, iiiiiiiiiiiiiiiiiii, zzzoummm...

21 juin 2006

Nouvelle braillerie : Dreamer's Ball


J'ai ENFIN trouvé un logiciel d'enregistrement qui serve vraiment à enregstrer !! Oui parce que précédemment, j'utilisais iMovie, un logiciel de cinéma : sympa, mais pas très adapté. Maintenant, malgré une qualité sonore parfois en légère baisse : je peux faire des dizaines de trucs nouveaux ! Pour vous, ça ne change rien, mais faut bien que je communique ma joie.

Voici "Dreamer's Ball", courte reprise d'un blues romantique de Queen --- Télécharger

20 juin 2006

Mes petits boulots


Qui ? Qui se cache derrière ce que je mange, ce que je bois, fume, porte sur moi, conduis, en bref ; ce que j'achète et consomme ? Et comment ces produits sont-ils faits ? Ce point d'interrogation est central dans la série d'illustrations que je prépare pour un "Guide Pratique de la Consommation Responsable", écrit par mon pote David, un joyeux drille de chez ATTAC. (no comment sur ATTAC, ils s'en sortiront je vous dis... arf)
En gros, voilà comment faire ses courses de façon intelligente et civique, avec des produits qui respectent l'environnement, la dignité humaine, et votre santé ; enfin, toutes ces valeurs qui sont visiblement "has been" aux yeux de certains. Ou encore, comment trouver une épargne (un joli mot pour "banque") qui investisse l'argent prêté dans l'humanitaire plutôt que dans l'armement.
Comme je n'ai aucun style personnel, aucun dessin ne ressemble aux autres, on croirait que plusieurs gars bossent sur ce projet : c'est l'expression de ma schyzophrénie rampante. Je n'ai jamais eu de côté Jeckyl, mais plutôt des MILLIERS de côtés Mr. Hyde... beware.
Qui se cache derrière votre café de dix heures ? (pis derrière celui de neuf heures aussi, tiens, ça mange pas de pain). Qui l'a planté, cultivé, transporté, moulu, tout ça jusqu'à votre tasse ? En buvant ce café plutôt qu'un autre, financez-vous l'armement, la prostitution, ou la cocaïne ? Vous vous en foutez, dites-le... Avec ce petit extrait de mes dessins, j'aurai au moins essayé de vous intéresser, bande de rats. ;-)
Bises à tous, et bonnes vacances.

8 juin 2006

Au revoir, les enfants


"La chasse aux enfants est ouverte". C'est sur ces mots surréalistes que mes amis de la fac de lettres présentent leur pétition contre les lois CESEDA du petit Nicolas (que Gosciny et Sempé me pardonnent cette comparaison insultante). Il est maintenant possible d'expulser un étranger en situation irrégulière dans n'importe quelles conditions, ou presque : on peut traquer l'individu concerné jusque sur son lit d'hopital, à 2h du matin s'il le faut, pour lui offrir un aller simple vers son pays d'origine. Tant pis si là-bas, l'autorité veut sa peau, parce qu'il est trop rebelle ou syndicaliste, trop juif ou homo (bienvenue en Iran... par exemple).
À la fin de l'année scolaire, qui approche à grands pas, les enfants non plus ne seront pas épargnés. À l'âge de la maternelle et de la primaire, où l'être humain peut absorber 1001 langues et cultures en quelques mois, des milliers d'entre eux seront renvoyés dans un pays qui n'est souvent plus le leur, dont ils ne connaissent rien, et où ils seront vraiment des étrangers. Au revoir, les enfants. Un peu partout, la résistance s'organise ; des familles s'apprêtent à prendre sous leur aile, et à cacher pour l'été, des enfants d'immigrés des griffes du gouvernement. On en est là, en France : à cacher des enfants pour que la police ne les emporte pas. Un délicat fumet de Vichy émane de la Place Beauveau, pour se diluer dans l'air tricolore.
Ca y est, nous y sommes, dans la France d'après. Comme j'ai des goûts de chiotte, je parodie Starmania sans vergogne :

Sarkopolis...
Il n'y aura plus d'étrangers
On sera tous des étrangers
Dans les rues de Sarkopolis

Le cauchemar Kafkaïen, qui ressemble aussi bien à ce que Goerges Orwell nous avait imaginé pour 1984, et que Starmania fantasmait en 1977 pour les années 2000, va-t-il voir le jour sous peu ? Vous pouvez rire, mais la conférence de presse matinale donnée il y a quelques minutes par le ministre de l'intérieur (il n'est QUE ministre, on tend à l'oublier) donne quelques éléments intéressants. L'homme est talentueux et charismatique, on le sait. Il maîtrise à la perfection les expressions récurrentes qui mettent en valeur son franc-parler "joissinien", si cher au populo qui ne saisit pas les phrases complexes. Heureusement, d'ailleurs, car le petit Nicolas bafouille comme un Debeuliou-Bouche dès que la phrase dépasse les vingts mots :
"Encore une fois, je dis ce que je pense" ; "encore une fois, pas de langue de bois" ; "Là encore, je pose le débat sans tabou"...
Adorable. Depuis que le petit Nicolas s'active, la violence sur les biens a sensiblement baissé, mais la violence sur les personnes, elle, ne cesse d'augmenter, et ça, tout le monde le sait. En gros, les gens s'entretuent, mais les voitures ne brûlent plus... "D'où la nécessité de continuer, vu la gravité de la situation", réplique Nicolas à un journaliste sceptique. "J'ai à faire un travail au service de la sécurité des Français, un travail extrêmement difficile et qui demande beaucoup de ténacité". "J'ai un travail à faire et le ferai".
Après avoir mis de l'huile sur le feu des cités, le pompier Nicolas arrive pour l'éteindre, comme un garagiste qui mettrait des clous sur la route qui passe devant son garage. On a rarement vu quelqu'un d'aussi habile, fumiste et fumier : l'homme se sert de l'inefficacité de sa politique pour mieux la faire fonctionner. Il crée la crise, pour se donner des raisons de la résoudre. Il finira cul et chemise, dans son flirt avec la crise.
Au programme de sa conférence, il y a donc l'achat d'hélicoptères pour la Brigade Anti-Criminalité, pour survoler et surveiller le pays (authentique) ; mais aussi la quasi-systématisation du témoignage anonyme, pour mettre les plaignants à l'abri de possibles répressions. Notre toute-puissante police n'est donc pas assez efficace pour prévenir ces répressions ? Étonnant. En attendant, l'on pourra dénoncer son prochain sans prendre aucune responsabilité. C'est un véritable appel à la délation que lance le ministre.
Les drogues sont aussi abordées. Maladroitement. "Je ne crois pas à ces histoires de drogues douces ou dures. Ou bien c'est de la drogue, et c'est dur, ou bien c'est doux et ça n'en est pas. (bravoo...) Les consommateurs de drogue douce que nous arrêterons auront dorénavant droit à une petite visite dans les hôpitaux spécialisés, pour se rendre compte des désastreux effets des drogues soi-disant douces sur leur santé". Aucune visite similaire n'est prévue pour les alcolos chroniques. Le bon sens n'avait donc pas été invité ?
Enfin, la notion de "sécurisation d'Internet" a aussi été évoquée, mais dans une phrase si floue et grammaticalement incorrecte, que je suis dans l'incapacité de vous la retranscrire ici. RIEN de précis n'a été dit à ce sujet. Quelles mesures veulent-ils appliquer au cyber-espace, dernier bastion de la liberté d'expression ? Quels dangers veulent-ils écarter ? Pas un mot. Rien.
Visiblement, la langue de bois a encore de beaux jours devant elle, même dans la bouche de Saint-Nicolas. Restons vigilants : déjà il gouverne, déjà il agit. "Je ne cesserai pas de gouverner", déclare-t-il à David Pujadas sur France 2. Nous étions inquiets en 2002, même en sachant pertinamment que Le Pen ne passerait pas. Qui aurait cru que son sosie, déjà au gouvernement, serait le grand favori cinq ans plus tard ? On a finalement trouvé plus inquiétant que Jean-Marie, dans ce pays. Et dire qu'il y en a que la présence de Sarkozy rassure...

4 juin 2006

Les éternels - Marthou


Vous ne la reconnaissez pas ? C'est normal : Marthou est toujours en mouvement. Qu'elle soit militante ou groupie, joyeuse ou furax, Marthe BOUGE, s'engage et s'extasie ; et ne fait pas les choses à moitié. (On dirait une campagne présidentielle, je m'amuse bien).
Les parents font courrir la rumeur qu'à l'âge de trois à cinq ans, c'était mon amoureuse. Alors, info ou intox ? Nympho ou vieille tox ? (Pas toi, Marthou, c'est juste pour le jeu de mots - ouarf ouarf !). Depuis, en tout cas, le destin nous a changés, l'école nous a séparé, mais le ski à Fontgillarde, le bus, et la lutte des classes nous ont toujours réunis ! La lutte des... hein ?!
Mais oui, Marthe est une militante : comme toute Cézanienne qui se respecte, elle canalise sa grande énergie pour défendre le peuple contre les attaques totalitaristes de la Chiraquie, cette Chiraquie qui est en place depuis que Marthe a su articuler correctement le mot "gouvernement". C'est vous dire si elle attend depuis longtemps que ça bouge AUSSI chez les cravatés. Heureusement, nos amis les "anar-coco-tiques" de la fac sont là aussi...
Plus tard, Marthou sera sûrement intermitente du pestacle. Un sacré projet, passionnant et prenant, dans lequel son acharnement et sa volonté seront des atouts évidents. Et si elle s'énerve un peu, comme ça peut lui arriver ? Bah, normal, ce sera un caprice de star... ;-)

[ Son blog, plein d'humour, de poésie, et de réflexion (mais pourtant pas chiant, c'est fou...), c'est ici. Enjoy ! ]

28 mai 2006

Nouvelle Braillerie pour la fête des mères


Attention, au départ, cette chanson n'est destinée que pour ma Maman, je lui ai faite pour la fête des mères ! Mais avec son aimable autorisation, je peux la publier sur mon blog. C'est une reprise Gospel de "Summertime", un thème jazzy célébrissime.

Bonne fête Maman ! :-)

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24 mai 2006

Ma petite enquête


Après une courte enquête, mon ami Didus et moi-même avons établi la quasi-certitude que "Abodoalabière", qui a réagi à l'article "Joissains - Je persiste et signe", et "Louis", qui a réagi à l'article "Maryse Joissains Masini" en page précédente, ne sont qu'une seule et même personne : adresses bidons, commentaires postés les mêmes jour aux mêmes heures, mêmes fautes de style et d'orthographe, etc.
Cette personne a donc "créé" deux personnages : "Abdoalabière", un(e) adulte qui semble connaître de près ou de loin le conseil municipal d'Aix-en-Provence ; et "Louis", un brave gars "centre-gauche" des quartiers chauds (à Aix ? lol), qui disait que sa petite vie de pauvre était plus belle depuis que Maryse s'en occupait. Le premier personnage est sans doute le plus proche de la réalité, alors que le brave "Louis" des cités semble créé de toutes pièces pour m'émouvoir. Ecoeurant.
J'établirais aussi volontiers des liens entre ces deux persos et "la vérité si je mens", qui m'a vertement attaqué au même sujet, quelques semaines auparavant. Il/elle semble, comme "Abdoalabière", connaître de près ou de loin le conseil municipal d'Aix-en-Provence. Là encore, une adresse bidon, ce qui prouve la volonté de se cacher et la méconnaissance des Skyblogs (on peut très bien ne pas laisser d'adresse) ; de plus, le style est très proche. "La vérité" a-t-il/elle voulu faire son come-back (après ma réponse qui l'a un peu ridiculisé-e) avec des personnages du peuple ? S'il ne s'agit pas de la même personne, ils doivent en tout cas se connaître ou se croiser à l'hôtel de ville.
C'est clair, mon avis sur Maryse Joissains-Masini n'est pas près de changer, quand je vois le genre d'individus hypocrites et mal éduqués qui plaident en sa faveur. Mais elle est avocate et, comme on dit, les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés.

Papa a 60 ans


Mon père, ce héros, prend enfin une retraite bien méritée après plusieurs décennies d'archéologie, son métier et sa passion. Comme il est né le 31 avril 1946, il prend donc sa retraite le premier mai, jour de fête du travail, et des traditionnelles manifs. La claaaasse... :-)
Mon papa n'a jamais eu de grosses voitures, mais toujours des fourgonnettes pourries, ou des Lada soviétiques en fin de règne. Il ne frime pas en débardeur avec des gros muscles. Il est pas mécano, pompier... aujourd'hui, je m'en fous complet, mais quand j'étais petit, ben c'était pas la classe. Les autres papas nous doublaient sur l'autoroute le matin, dans la fourgonette qui sentait le fumier. Je trouvais que c'était pas top.
Et puis en grandissant, j'ai vu qui était en fait "Gaëtan Congès". Sous ses airs de professeur Foldingue, ce monsieur sait tout sur tout et peut tout expliquer (et c'est pas pour la frime), s'engage activement dans la vie citoyenne ; au bureau, c'est un collègue ultra-apprécié, indispensable, dont on s'arrache les compétences et la compagnie, il est le roi du calembour, peut vous dire le temps qu'il fera dans les dix jours, rien qu'en regardant les nuages. Il est gentil et disponible avec tout le monde, d'humeur égale, quoi qu'il arrive.
J'ai un jour réalisé que ce monsieur que tout le monde adore (je vous jure, j'ai cherché, je ne lui connais aucun ennemi), que les gens respectent, et n'en reviennent pas de leur chance de l'avoir comme ami ou collègue ; ce monsieur pour moi, c'était juste... Papa. Toutes les mamans sont les plus belles, et tout les papas sont les meilleurs. Mais n'empêche, le plus fort, c'est mon père, et ça, j'ai mis beaucoup trop de temps à m'en rendre compte.
Il y a des gens extraordinaires, qui ne passent jamais dans le journal. :-)

Tobi - Étude de style


Tobi, c'est un petit perso (un rat, au départ) qui sert en fait de mascotte à un site de téléchargement, style "télécharger.com", qu'on est en train de créer avec un pote (je vous donnerai l'adresse plus tard). Donc il faut qu'il soit sympathique et souriant, pour attendrir le client idiot, un peu comme le chien de Chocapic, ou le Bugs Bunny maron de Nesquick.
Des trois que vous voyez-là, c'est la petite en bas, bien clean-BCBG, qui est la version définitive. Avec le temps, il faudra la moderniser un peu. Mais je préfère celle du milieu, la "brouillon/BD".
En fait, ça me fait de la peine, qu'il serve uniquement des fins commerciales, parce que j'y ai mis du cœur, moi, à faire mon Tobi. Je lui donnerai un autre avenir, moi, vous verrez. Un jour, il remplacera Pif-le-chien dans l'Huma. ^^

Rendez-vous, pour les utilisateurs Apple, sur http://www.tobilerat.free.fr

Pour les autres, attendez un peu qu'on soit riches, et on vous fera un site Windows ! :p
En attendant, vous pouvez toujours y faire un tour et cliquer sur les liens publicitaires, ça nous rendra service. Merci d'avance. hihi

Southampton - Vio


Ah ben il était temps que je la dessine, mais elle fait partie des filles dont les traits, l'air de rien, m'échappent pendant un bon bout de temps. Alors, c'était dur, et puis, quand je la regarde, il y a des moments où ça lui ressemble, et d'autres où j'ai l'impression d'avoir planté. Zut à la fin.
Je sais, c'est un tout petit format, mais ce qui est petit est joli, alors z'allez pas râler !? :-)
À l'intéressée de me dire si elle se reconnaît... ou non !

JOISSAINS : JE PERSISTE ET SIGNE !!!


Et j'en remets une couche, malgré les critiques de "la vérité si je mens" (pas un mauvais film, d'ailleurs, il/elle a bon goût).

Il me semble qu'une femme qui se comporte comme elle ne mérite pas d'occuper les postes qu'elle occupe (et elle en occupe pas mal). Alors, voici encore une citation pleine de finesse de notre député-maire préférée, replacée dans son contexte.

--- Alors que en juin et en juillet, se référant à la Loi du 27 février 2002 sur « la démocratie de proximité », les élus d'opposition au Conseil municipal et deux élus UDF ont adressé deux courriers à Mme le Maire au sujet de l'obligation de révision du règlement intérieur du conseil municipal sur deux points. En clair il s'agit d'avoir un peu de transparence dans la gestion du personnel municipal. Mme Joissains répond dans la Provence du 12 décembre 2003 : « Mais le patron c'est moi et tout ça, ce sont des manœuvres de petits morpions qui me mordent les fesses.. » ---

Edifiant. Vous en voulez encore sur cette drôle de dame ? Allez à cette adresse :

http://www.lesvertspaysdaix.org/article.php3?id_article=30

"Dominique"


Il s'en est bien tiré, sa loi est passée sans être modifiée. Elle le sera juste après sa promulgation. C'est follement logique, mais l'honneur est sauf. Mais alors, grillé ou pas grillé, le Dominique ? C'est ce que nous verrons !
En tout cas, mardi 4 avril, grève générale, allez tout le monde !

Un dernier sujet et j'arrête !


"Représenter l'apesanteur... ou la pesanteur ?!"
Qu'il est drôle ce Povéda ! Je me suis bien amusé quand même.

Encore un sujet d'art-pla...


Au début de l'année de terminale, sujet d'art : "représentez un autre vous-même", enfin quelque chose comme ça ! Un autre moi-même, c'est ce Pascalou de Jeu Vidéo, qu'on assassine froidement... Je m'imaginais cubain barbu à l'époque. Pensée à Monsieur Povéda, le plus gentil et le plus fou des professeurs d'art.

Mes années lycée


Bon, d'accord, c'est un vieux truc que je mets pour faire du neuf, mais que voulez-vous, bloquer la fac, les manifs, ça occupe !!! (je vous en reparlerai plus tard !) En attendant, un petit photo montage, sujet d'arts plastiques que j'ai présenté au bac. Je vous le dis tout de suite, j'ai eu 9/20. Et pourtant, je l'aimais bien, ma petite planche, elle représentait bien ce que j'avais vécu pendant un an, au lycée de Pertuis (mes deux années passées au lycée Sacré-Cœur n'ont officiellement jamais existé !).
Je ne regrette pas d'être en fac, c'est génial et très actif (surtout pendant les manifs), mais ma petite vie à Pertuis, entouré de ceux que j'aimais et que j'aime aujourd'hui encore, c'était le pied. À vous d'interpréter ces photos...

Maryse Joissains-Masini


La « nouvelle proximité » de Maryse Joissains-Masini

Les Aixois s'en souviennent peut-être : en janvier 2006, leur député-maire UMP, Maryse Joissains-Masini, leur souhaitait la bonne année de façon spectaculaire.
D'abord cernés par une grande campagne d'affichage sur les panneaux JC Decaux* de toute la ville, arborant le slogan « une année 2006 pleine d'envie » (consommez, mes enfants...) ; les aixois reçoivent ensuite dans leurs boîtes à lettres un fascicule d'une dizaine de pages environ, accompagné d'un CD-ROM. Nouveau slogan, celui d'une élue raffarinesque, proche du peuple : « Une nouvelle proximité ».
Maryse pose en couverture, l'air serein, devant les marches de l'assemblée nationale, mais aussi dans toutes les pages intérieures, son sourire triangulaire bien en valeur. La traditionnelle page de l'opposition, obligatoire dans ce genre de publication, y est absente. En revanche, Nicolas Sarkozy, « bouillonnant Ministre de l'intérieur » et Jean-Louis Borloo, « adepte de concertation » y font une apparition remarquée... « Maryse, je la connais depuis toute petite ! Elle avait encore des chaussettes...» c'est instructif, tout ça, dites-moi. « Son plus grand défaut ? C'est aussi sa plus grande qualité : son authenticité ! »
C'est vrai qu'elle est authentique, la Maryse. Interviewée par France Bleu Provence sur les logements sociaux, elle répond qu' « ils sont bien gentils, à Paris, mais je le sors d'où, moi, l'argent pour le logement ? ». On se demande alors d'où sort l'argent qui finance ses affiches, son fascicule, son CD-ROM ? « Il faut prendre les populations dans le sens du poil ! » En effet, ça c'est du Joissains authentique ! Maryse l'avoue elle-même, elle sait s'adresser au peuple, lui parler dans le creux de l'oreille, pour qu'il rampe à ses pieds.
Quand les étudiants de sa ville se rassemblent devant sa mairie, sa « proximité » s'exprime surtout par une armée de CRS. À notre seconde visite, elle daigne pointer le bout de son nez à la fenêtre. Le 14 mars, pour notre troisième visite, équipée de huit fourgons de CRS (j'ai compté), elle accepte enfin de recevoir notre délégation... pour mieux nous endormir. Madame explique (pas publiquement, bien sûr) qu'elle-même n'est pas une grande adepte du CPE (c'est peut-être trop à gauche pour elle ?), mais que voulez-vous, elle est à l'UMP, que peut-elle y faire ? Allons, versons une petite larme, et surtout, cessons de venir manifester devant sa mairie, hein ? Elle promet enfin de faire part de nos revendications au Premier Ministre, dès le lendemain... Quelle femme... Quel courage... Quelle hypocrisie.
Car la proximité, aussi discutable soit-elle, a des excès : bien que les publicitaires municipaux disposent clairement de centaines de photos de Maryse en pleine action, ils n'en ont visiblement trouvé aucune la montrant... à l'assemblée nationale ! Étonnant pour une députée. Mais si, regardez bien : cette photo de couverture devant les marches de l'assemblée n'est qu'un médiocre photomontage ! On a des centaines de photos d'elle, mais pas une seule à l'assemblée ? Il est clair que la « nouvelle proximité » de Maryse Joissains-Masini avec ses électeurs est si forte qu'elle ne s'éloigne d'eux pour les représenter à l'assemblée qu'une fois tous les 36 du mois. Édifiant.
J'approuve, 2006 sera sûrement une année pleine d'envie. Moi, j'ai plutôt envie de vomir.


* Entreprise internationale d'affichage, qui fournit (entre autres) Aix-en-Provence en panneaux.

Big Brother - Article très long mais sincère


--- Souriez, on vous regarde... "Ben qui ça ? Je suis seul dans ma chambre, mes volets sont fermés, personne peut voir ce que je fais sur mon ordi, quand même !" Et ben si. Et c'est pas en effaçant votre minable historique que vous nous empêcherez de savoir ce que vous faites, de nous renseigner sur vous. Nous, c'est qui ? C'est n'importe quel informaticien un peu calé, professionnel ou amateur, et qui n'a pas trop de scrupules à s'insérer dans la vie privée des gens. Nous pouvons faire ça par un amusement voyeur et malsain, ou parce que c'est notre boulot ; si nous travaillons pour la CIA, la NSA, Interpol, les services secrets de n'importe quelle puissance ou organisation secrète, de qulque bord politique que ce soit... pour nous, Internet est un fabuleux outil d'espionnage, les gens s'y croient à l'abri ! Comme il est très facile, pour les plus puissants d'entre nous (ceux qui travaillent pour les gouvernements entre autres), d'accéder aux données confidentielles d'entreprises comme Microsoft (à qui appartient notamment MSN, pratique pour les conversations qui nous intéressent...) ou des sites de Blogs (Sky, Europe 2, blogspot...)
Il nous suffit de faire pression, ou de proposer une grosse somme, ou de hacker les bons fichiers... En plus les gens sont nos meilleurs aliés, ils se vendent eux-mêmes ! Ils font des blogs où ils étalent leur vie perso, on peut avoir un rapide aperçu de leur mode de vie, leurs affinités politiques, sexuelles... et en plus, ils branchent des webcams sur leurs ordinateurs, faciles à hacker avec les bons codes et logiciels illégaux. Ils sont donc observables, mais ils en sont plus ou moins conscients, se disent qu'il n'y a pas de risque tant que la webcam n'est pas activée... En fait, c'est le principe de Big Brother, dans 1984, de George Orwell : vous regardez la télé, mais la télé vous observe aussi, et elle ne dort jamais, elle !
Alors, les gens qu'on n'aime pas, où qu'on trouve suspects, on peut garder un oeil sur eux ! Les blogs des jeunes des gens du 9-3, par exemple, subissent souvent les visites d'agents informaticiens du ministère de l'intérieur. Les meilleurs, ce sont les chinois ; ils arrivent à tout contrôler, c'est magique !!! Leur internet est bridé, l'identité des internautes est super-claire, on repère très vites les ennemis du régime ! Y'a pas à dire, Internet, c'est vraiment pratique... ---

Bon, je suis peut-être un peu parano ? Bien sûr, c'est moi qui ai écrit le petit texte ci-dessus. Il n'est pas totalement fictif pour autant. L'Internet chinois en est à ce jour le meilleur exemple (cf l'affaire Google-Chine...) et le régime néo-fachot que je cauchemarde dans mon récit nous pend au nez, dans ce pays où une personne sur trois n'est pas choquée par les idées de Jean-Marie le Pen ; où le sarkozisme monte en flèche, où l'on vote des lois "craignos" en petit comité de députés, à 1h du mat' (véridique...) ; où le PDG de la chaîne la plus regardée présente ses émissions comme du "temps de cerveau humain disponible" ; où Maryse Joassins-Masini, députée-maire d'Aix-en-Provence, apparaît en photo sur TOUTES les pages de son bulletin municipal, revendique "une nouvelle proximité" mais ne daigne pas adresser la parole aux manifestants de sa ville, et explique sans honte, à la radio, qu'il faut "caresser le peuple dans le sens du poil"...
Alors, parano ou logique ? Si ce genre de régime devait revenir, le Web serait notre pire ennemi. Ce que nous y faisons, ça laisse automatiquement des traces. Si vous avez une religion un peu "spéciale", un avis politique trop éloigné de celui du gouvernement, une vie amoureuse... comment dire... interdite au Texas (lol), ou que sais-je encore, tout le monde le saura. Les fachots aussi. Deux choix possibles : se cacher le plus possible (plusieurs pseudos, inscriptions sous faux-noms et adresses, pas de photos, etc...) ou bien crier haut et fort qui vous êtes, sans exhibitionnisme, mais avec franchise.
J'opterais plutôt pour la seconde solution (beau-parleur, va... je sais). Crier : je suis comme je suis (quitte à paraphraser Obispo), et je vous emmerde, venez me chercher si vous l'osez. Oserez-vous ?

Sinon, si vous trouvez mon article trop radical, cliquez sur "cybercop" en bas à gauche de la page, et dites à Skyblog ce que je pense de leurs pubs de merde qui surgissent partout sur nos blogs. Ils se feront un plaisir de me censurer impeccablement, "ERROR 404, ce blog n'existe pas."

- Mais que fait la police ?
- Elle est sur le Web...

Vidéo _ Jordi


Ben voilà ! C'est pas exactement le corbillard que tu espérais, mais on le voit pas trop, ça fait gros capot... comment ? Ca te fait une tête de blaireau ? Ah, ça, il fallait t'y attendre, la face du perso est modélisée de façon très spéciale, et hélas, je n'ai qu'un modèle masculin... tu veux peut-être une version avec une paire de seins ? lol De toute toute façon, dans un jeu vidéo, on a rarement l'air très malin ! Un jour, je te montrerai le perso qui me représente... pas le top non plus !

Les éternels - Manon


Manon est la personne la plus difficile à dessiner que j'aie rencontrée jusqu'à présent. Quand les traits d'une personne m'échappent, je m'obstine et je râle tout seul... A deux heures et demie du matin, enfin, je vois son sourire commencer à naître sous mon crayon (électronique). Oh yeah...
C'était galère, mais jouissif. La beauté de mes amis est subtile (pas une beauté de magazine) : il faut que je pense très fort à eux pour arriver à les dessiner.


Pour refermer la boucle des "éternels", il ne me reste plus que Marthe. Je sens que je vais encore galérer...

Les éternels - Jordi


En fait, les éternels, ce sont des amis d'enfance qui ont eu le courage de me supporter pendant toutes ces années, surtout que je n'ai pas toujours été l'ange de patience et de gentillesse que je suis aujourd'hui (des chevilles qui enflent ? Où ça ?)... Jordi en est l'exemple même.

Allah base, c'était une caricature, et puis j'ai voulu faire un truc un peu plus soigné ; alors ça a donné ce portrait plutôt ressemblant, mais avec une expression un peu niaise quand même (désolé, warf warf...) ! On va dire que c'est toi... version BD !